Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
La ville a sommeil, sous son grand soleil immobile
Et on est pareils à la ville
Par les volets passent quelques rumeurs lasses et lointaines
Qui vont à voix basse et qui viennent
Ce sentiment, le ressens tu, quand tous les sons, dirait-on, se sont tus
Dans les ruelles et dans les rues ? Rappelle-toi
Une lie, un été, les alizés, l'eau de jade, une lie, un été
Le vent s'est arrêté avant la tornade
Cet air de rien te revient-il ? Le temps n'est plus suspendu qu'à un fil
Si fin, si frêle et si fragile, rappelle-toi
Une ville endormie dans son ennui, ses arcades, une ville, un printemps
Tout allait bien, pourtant, avant la tornade
La ville a sommeil, sous son grand soleil immobile
Et on est pareils à la ville
Par les volets traînent des rumeurs lointaines, un peu lasses
Qui vont et qui viennent et qui passent