Les sœurs Boulay
Les sœurs Boulay
Les sœurs Boulay
Les sœurs Boulay
Les sœurs Boulay
Les sœurs Boulay
Les sœurs Boulay
Les sœurs Boulay
Les sœurs Boulay
Les sœurs Boulay
Les sœurs Boulay
Les sœurs Boulay
[Paroles de "Antigone"]
Si je nous regarde de haut du début de notre histoire
Je vois des furies d’idéaux plonger ensemble dans le noir
Si l’un de nous a privé l’autre de son pouvoir
Je lui pardonne s’il a cru avoir demandé l’accord
Même si à côté de vous cet éclat de moi est mort
Celui qui sans vous pour l’éteindre aurait pu briller encore
C’est que nous étions soufflés de tous côtés de tous bords
À force de suivre aveuglément notre étoilе du Nord
Si on ne sépare pas le fеu ou le vent
Si on ne mesure ce qui est sain ou est sale
Je ne cherche plus à choisir le noir ou le blanc
Je ne trace plus de frontière entre le bien et le mal
Nous avons été malheureux même au point de ne plus croire
Mais nous avons aussi été heureux ça vaudra les torts
S’il faut jamais nier les marques qui nous décorent
Moi je choisis le plus beau de nous à garder en mémoire
Je reste debout
Et je n’attends plus rien de vous
Ma colère est une prière
Restez debout
Je ne garde rien contre vous
Mais je vous laisserai derrière
Si on ne sépare pas le feu ou le vent
Si on ne mesure ce qui est sain ou est sale
Je ne cherche plus à choisir le noir ou le blanc
Je ne trace plus de frontière entre le bien et le mal
Si on ne sépare pas le feu ou le vent
Si on ne mesure ce qui est sain ou est sale
Je ne cherche plus à choisir le noir ou le blanc
Je ne trace plus de frontière entre le bien et le mal