13 - SI TU ENTENDS CECI

Djigo ... djigo ...
Djigo ... c’est ta vie
Tu avances, tu apprends
Et un jour, tu oublies
Prends le temps de m’attendre
Si tu entends ceci ...

Du fric, des caisses
Des femmes les fesses à l’air
Prétexte un simple texte
Pour mettre la mif à l’aise
Frénétique, j’insiste
Aucun signe mais persiste
La conviction intime
Qu’il me reste une chance infime
Imagine mess bass sans imagination
Fuyant à vegas, vers les machines à fous
Road trip en enfer
Je ne tiens plus le volant
Sur le droit chemin
Mate les vitrines comme en hollande
Au début, c’est pour me marrer
Belle excuse pour se barrer
Rancune de plusieurs années
Rancœur et flirt fané
Capote ouverte, roule
Banquette arrière, à rêver
Et mes pensées s’engouffrent
Dans cette toile d’araignée
Je sortirai pas de ce cauchemar
J’aurai pas la chance d’alice
Si on pouvait vivre de désespoir
On crèverait pas de nos caprices
Mec fidèle, sur la réserve
Mes clips me desservent
Triste, je fais la fête
Pendant que tes amis te montent la tête
C’est toujours les bons à rien
Qui savent se rendre utile
Alors quand ça t’entube ... satan jubile
Fils de pute, déguisé en gars bien
Comme la brigade des stup'
Qui gifle ta mère dès le matin
Finirai-je en sanglots ?
Commence à être cinglé
Ma vie part en lambeaux
Avec un cœur embaumé
J’aime une solitaire comme moi
Putain, mais le temps passe
La haine, je vois tout le monde qui s’embrasse
Même les rimes s’enlacent

REFRAIN x2
Toujours le même schtib, djigo
Le même type, djigo
La musique, djigo ... c’est ma vie
On avance, on apprend
Et un jour ... on oublie
Prends le temps de m’attendre
Si tu entends ceci ...

Confus, ça part de rien
Et ça pardonne pas
Un jour tout va bien
L’autre, c’est sans toi
Alors, je n’y pense pas
J’occupe un esprit torturé
Mon cœur me tuera
À l’amener partout où je vais
Au studio, au ghetto
Je pense pas à me marier
Sincère comme un blédo
Qui veut ses papiers
Tu sais, on dit un tas de merde
À s’interdire d’aimer
Jamais voulu te perdre
Toujours su te blesser
C’est la leçon à en tirer
Un coup de foudre peut te buter
Qui aurai cru qu’être talentueux me ralentirai ?
Aucun motif valable
À la faire souffrir à distance
Elle pense me faire du mal
En foirant son existence
Commettre un meurtre
Passionnellement ... correct
Meurt sans se connaitre
Pleure des comètes
Appels en absence, elle m’harcèle
Elle m’aime, ça me fait de la peine
Mais je traîne et la rappelle
Quand je quitte l’autre demoiselle
Les ruptures se répètent
Pourtant la revoir me ravit
Faut être bête pour mettre
Hors de sa vue l’amour de sa vie
J’entends sa gorge se serrer
Un peu comme mon cœur
De l’autre coté du combiné
Me débiner serait une erreur
Au son de sa voix, je souris en silence
Sans sa présence, j’ai des absences
Avec le temps, on apprécie ces blancs
Ce que je ressens n’est pas récent
Pour qu’elle sache que je l’aime
Il faudrait que je l’ouvre
Y-a-t-il une manière halal
D’égorger le halouf ?
Je la joue genre je m’en fous
Pourquoi je m’en ferai ?
Alors que je suis simplement jaloux
À la savoir dans les bras de morphet
Des hauts, des bas dans nos débats
On est d’accord sur aucun
Je me dis que la peine et la joie
Ont bien des larmes en commun

REFRAIN x2
Toujours le même schtib, djigo
Le même type, djigo
La musique, djigo ... c’est ma vie
On avance, on apprend
Et un jour ... on oublie
Prends le temps de m’attendre
Si tu entends ceci ...