[Paroles de "Audi RS"]
[Couplet 1]
Le soleil se lève j'ferme les yeux
Dans l'noir d'mes paupières ma vie bousillée
On m'avait d'jà dis t'es pas sérieux
Mais j'ai ignoré les autres j'me suis fusillé
Seul sur les chemins battus j'erre
Perdre la raison c'est pas mon genre
J'me souviens quand on m'disait tu gères
Peut-être que j'me prenais trop pour le major
J'ai pris la vie à deux mains j'ai serré fort
Tout pour la monnaie pour veski la fermе
J'pensais tout savoir sur dans le fond et la formе
J'm'étais promis d'tout niquer qu'j'en f'rai mon affaire
J'avais des principes, j'voulais juste tout rafler tout mais c'est ainsi
Que le prince devint la risée de tous
Espérant mourir au château comme De Vinci j'me croyais invincible
L'esprit dans la brume oh
C'était du vent de la fumée
J'me voyais en braqueur en truant
Dans l'industrie j'avais tout tué
J'voulais tourner d'ville en ville, rien n'pouvait stopper mon envie, mais mauvaise nouvelle
Le corbeau annonce la fin de la belle vie par la fenêtre ouverte
J'ressends d'plus en plus les tentations
De tout brûler à coup d'incantations
J'ai beau prendre l'air prendre de l'herbe
Il est déjà trop tard j'ai fumé toute la plantation
J'épargn'rai pas les traîtres oh non
Pour m'arrêter venez en nombre
Seul à jamais j'connais qu'mon ombre, eh, eh
[Refrain]
Dans l'Audi RS j'tourne en ville, à 120 les yeux dans le vide
Gyrophares j'suis dans un film
Mais plus rien à perdre l'orage a caché le soleil de ma vie
M'a jeté en enfer
Flammes dans les yeux pendant qu'grandit la haine que j'renferme
Tout donné j'aurai pas pu faire mieux
Le démon m'envahit quand j'roule mon ter
Le crime dans l'âme et ses ordres sont impérieux
J'vois la mort quand j'me regarde dans les flaques
De sang de mes ennemis j'garde des marques
J'vois que du noir et ça d'janvier à décembre
Je vis la nuit fuck quand le jour débarque
Perdu dans spirale sans fin jamais je ne m'en sortirai
Toujours j'ai rejeté les sorts et sortilèges
J'suis tombé d'tout en haut de l'abîme
Comme si je renonçais à tous mes privilèges
[Couplet 2]
J'parlais déjà peu jadis
Trop d'choses en tête qu'il fallait que j'ignore
J'noyais ma haine dans la tise
Fermant les yeux pour ne pas voir l'ignoble
J'grattais mes pensées pour qu'elles disparaissent
Parlant d'amour ouais parlant de caresses
J'comptais les jours en r'gardant passer l'heure
Mon grand ennemi était la paresse
J'parlais déjà peu jadis
Trop d'choses en tête qu'il fallait que j'ignore
J'noyais ma haine dans la tise
Fermant les yeux pour ne pas voir l'ignoble
J'grattais mes pensées pour qu'elles disparaissent
Parlant d'amour ouais parlant de caresses
J'comptais les jours en r'gardant passer l'heure
Mon grand ennemi était la paresse
Seul à jamais comme perdu dans le vide spatial, eh eh
J'voulais la même vie que Sia
Et personne dans mon sillage
Trop de projets mais pas assez de temps
J'faisais des prods un fusil sur la tempe
J'perdais des euros et j'perdais des neurones et
J'perdais des secondes à baiser des tainp
Névrosé dans un combat solitaire
Enfermé j'lésinais pas sur les ters
J'cherchais un moyen de vivre, heureux
J'regardais les autres depuis Jupiter
Dire que j'me voyais comme un martyr
J'ai lâché la manette quitté la partie
Rêvant de gagner millions par titre, j'suis parti
[Refrain]
Dans l'Audi RS j'tourne en ville, à 120 les yeux dans le vide
Gyrophares j'suis dans un film
Mais plus rien à perdre l'orage a caché le soleil de ma vie
M'a jeté en enfer
Flammes dans les yeux pendant qu'grandit la haine que j'renferme
Tout donné j'aurai pas pu faire mieux
Le démon m'envahit quand j'roule mon ter
Le crime dans l'âme et ses ordres sont impérieux
J'vois la mort quand j'me regarde dans les flaques
De sang de mes ennemis j'garde des marques
J'vois que du noir et ça d'janvier à décembre
Je vis la nuit fuck quand le jour débarque
Perdu dans spirale sans fin jamais je ne m'en sortirai
Toujours j'ai rejeté les sorts et sortilèges
J'suis tombé d'tout en haut de l'abîme
Comme si je renonçais à tous mes privilèges