Un des premiers morceaux qui a fait connaitre Diomay à un plus grand public. Plein de rimes riches et de punchlines avant l'heure, Diomay avait déjà tout ce qu'il faut pour avoir sa place de choix dans le “game” français, mais “l'industrie du disque” en a voulu autrement.
[Couplet 1]
J’suis un clown qui balance des blagues sans cesse pour faire croire qu’il pleure de rire, j'fais de l'humour noir à la française
Une fois le rideau baissé, le champagne et les larmes coulent à flot. J’ai soudain envie d'lâcher mon crâne zé-ra pour l'afro Comme ça j'aurai l'air d'un gentil nègre
J'entends et je vois les préjugés du racisme mieux qu’un sentinel
C'est l'kif quand j’vois les noirs aux states, les boules quand j'vois mes kainfs en France. Stéréotype : mariés, 15 enfants
Ça baigne, ça coule. Impuissant devant mon frère qui est dans, la merde quand tu me vois sourire : je serre les dents
Besoin de sexe, de violence pour combler le déficit
Dans le passé rejeté, dans l'avenir s'projeter : difficile !
Mon problème s’appelle l'ennui. J'compte bluffer personne en disant j'vis dans un conte de fée, et qu'ça baigne dans l'huile
C’est ça la vie j'irai au bout si j’ai les couilles. Trop d'hématomes à l'école des coups durs, beaucoup ont séchés les cours
[Refrain (Bis)]
Poésie entre divagations et paroles sensées
Encore un enfant seul, pas recensé
Sur le CD, lis bien : « Accord parental souhaitable »
J’veux voir la vie en rose car je la vois encore en Pal-Secam
[Couplet 2]
On m’pose souvent la question : dans une décennie que f'ras-tu ? L’air solide, j'suis qu'un homme de verre aux multiples fractures
On sent qu’on frôle l'armageddon qui nous tombera d'ssus on n’sais quand... J’ai eu un avant-goût le 11 septembre !
Je réussis pas c'est triste. Pour être une star c'est relou, la place est prise : retour au 75.0.12 (Soixante quinze, zéro douze) !
Tu r'ssens le manque de fric que quand t’es pauvre. Pour un noir, il n’y a pas dix tafs : qu’est ce tu veux ? Frites ou Potatoes ?
Charrié par les faiseurs d'argent sale. On sait que les endormis payent leurs bédos cash aux marchands de sable
J'trime, j'entends ma vie à la radio. Faut que je leur envoie pleins d’emails. Qui peut parler d'une vie de chien, si ce n'est le chien lui-même ?!
Sans maître, ni laisse, juste errant dans la nature
Du vécu !!! En veux-tu ? En voila, envoies la thune !
Tu m'vois bien portant sur scène, mais c’est pas la même en coulisse ; ma vie est comme ce son, patate, mélancolique !
[Refrain (Bis)]
Poésie entre divagations et paroles sensées
Encore un enfant seul, pas recensé
Sur le CD, lis bien : « Accord parental souhaitable »
J’veux voir la vie en rose car je la vois encore en Pal-Secam
[Couplet 3]
Pour décoller du sol, il n’y a pas de miracle : faut taffer d'arrache pied. J’ai une revanche à prendre, une conduite à racheter
Pour avoir une vie paisible, oublies ! Car tout le monde est speed, armé du savoir faire du vice, j'te le dis, en toute modestie
Hors de question de crever la bouche ouverte, la dent creuse
Je parle, misérable de moi, car je suis encore l'un d'entre eux
Dans ce monde, un renoi sans vice, c’est comme un ménage sans le 3. Sachant qu'mon sang chaud me mènera tout droit à la chambre froide
Mon égo est cancérigène. Peur de voir la vérité en face ou d'écouter l'album de Kery James
Au volant de notre destin parfois on stagne, parfois on speed
Je lâche des constats à deux fois onze piges...
[Refrain (Bis)]
Poésie entre divagations et paroles sensées
Encore un enfant seul, pas recensé
Sur le CD, lis bien : « Accord parental souhaitable »
J’veux voir la vie en rose car je la vois encore en Pal-Secam