[Couplet 1 : Akhenaton]
Là où les mots s'arrêtent, nos cœurs font place à la force
Où la raison avorte, les poings font place à l'amorce
Une place à la fac contre une à la morgue
Pour du vent, une pousse de vie fait face à la mort
On a tous les mêmes souhaits à vrai dire et demain
Pour certains c'est déjà passé, d'autres c'est loin
Parler d'amour on sait peu faire, le gérer non plus
Alors dans nos pages, on invoque celui pour nos mères
Premier stress, on encaisse aux cris de nos pères
Baston pour un jean avec nos sœurs et nos frères
À six ans dans la cour, on n'a rien à penser
D'autre que plaire et peut être embrasser la fiancée
Là où les mots s'arrêtent, on n'est qu'un homme
Dans ce siècle, ça veut dire qu'on n'est rien qu'un chien comme un autre
Enfant on apprend à marcher pendu par les menottes
Plus tard, elles deviennent maintenues par les menottes
Alors aimer ? c'est possible, on sait bien, jalouser, critiquer, trahir et haïr
À ceux qu'on a envie, on leur parle qu'en les tapant
Les copains d'avant luttant des guet-apens
Je ne veux pas d'une vie à zoner, siffler les bimbos
Tuer mes heures à gratter des bonbons au bingo
Ou les mots s'arrêtent, jette au feu ce poème
Les poings se serrent comme une seule réponse aux problèmes
[Refrain : Saïd]
Là où les mots s'arrêtent, le cœur sort les armes
Coincé dans l'impasse, frustré plein de larmes
Là où les mots s'arrêtent, là où naît la tempête
La raison perd la tète, et pas très loin y a le drame
Là où les mots s'arrêtent, le cœur sort les armes
Coincé dans l'impasse, frustré plein de larmes
Là où les mots s'arrêtent, là où naît la tempête
La raison perd la tète, et pas très loin y a le drame
[Couplet 2 : Akhenaton]
Parce que la vie c'est se dépasser, il faudra bien qu'on puisse avancer
Malgré la pression, tu sais, mettre un peu de cœur à la raison, essaie
Tout ce temps j'ai dû m'effacer, que la vie m'a trop enlacé
Avis aux questions, j'essaie, mettre un peu de couleur aux saisons, tu sais
Ceux qui portent en eux le mal, ils en viennent où ils veulent
Les plus gentils c'est évidant, eux, ils ferment leur gueule
Quand c'est la merde, nos villes, elles pissent debout
Tout ces doutes, j'vois l'amour comme un film de boules
Carnaval monumental où les filles se déguisent
Mon père pardonnez-moi, j'ai tué tranquille a l'église
Sans modèle référant, la courbe est acquise
Riches, pauvres, ces gens sont droits comme la tour est à Pise
Sur des airs d'amours, ils se font des histoires
Convaincus qu'ça n'arrivera jamais, mais
Tu sais, les "on dit" c'est l'début des histoires
Et ceux qui fredonnent "je t'aime" finiront par taper
Là où les mots s'arrêtent, non n'attend pas de retour
Les règles qui font de la cours n'offrent pas le recours
Tout passe par la force et rares ceux qui le déplorent
Car ici on entend ceux qui crient le plus fort
[Refrain : Saïd]
Là où les mots s'arrêtent, le cœur sort les armes
Coincé dans l'impasse, frustré plein de larmes
Là où les mots s'arrêtent, là où naît la tempête
La raison perd la tète, et pas très loin y a le drame
Là où les mots s'arrêtent, le cœur sort les armes
Coincé dans l'impasse, frustré plein de larmes
Là où les mots s'arrêtent, là où naît la tempête
La raison perd la tète, et pas très loin y a le drame
Là où les mots s’arrêtent (feat. Saïd) was written by Akhenaton.