Les rivières sales

[Interlude]
Ouais, comment tu vas ? J'vais pas rester longtemps, il me reste que... j'ai plus que sept pourcents. Donc, comme tu l'sais, y a, y a quelques années maintenant, on a sorti L'eau lave mais l'argent rend propre, c'était une super aventure, vraiment, force à tous ceux qui, qui m'ont accompagné dans cette aventure, franchement, avec Lef, on a, on a cravaché, c'est un p'tit album de rien du tout mais c'est, c'est un album de cœur parce qu'on a, voilà, on en a fait dix versions, on a été dans j'sais pas combien de studios, des nuits, des nuits à, à parler et à, voilà, avec des mecs, avec des mecs de partout, tous les frères et tout. Donc ce premier volet qu't'as découvert s'appelait "Kadhafi, Laurent et moi", c'étaient quinze tracks. Et ce que je pourrais en dire aujourd'hui, c'est que on a, on a touché, on a touché vraiment la cible qu'on voulait toucher, on a essayé de faire quelque chose qui, qui restera avec le temps, qui pourra, qui pourra parler d'nous. Et j'pense que j'suis content, Lef est content, tout, tout l'monde qu'a travaillé d'ssus, voilà. Là, j't'envoie, j't'envoie des pièces coupées, coupées au montage, en fait, dans ce qu'on pourrait appeler "L'eau lave mais l'argent rend propre : le film", en fait. Le film, pourquoi le film ? Parce que, on va rentrer un peu dans les détails même si de ces pièces coupées, on a dû encore couper des pièces. Donc le premier volet s'appelle "Rivière sale", "Les rivières sales". Écoute ça