J'ai dans la tete une image, un mirage
La misère du monde comme paysage
La distance et l'absence
Des hommes qui marchent dans l'indiférence
Amère lucidité
Suite a mon cris seul le silence
Meme l'écho n'a aucun sens
Au fils des jours
La conscience d'exister
La conscience de toute l'absurdité
De la vie et des gens
Menés par le pouvoir et l'argent
Sisyphe est condamné
À rouler son rocher
Sa conscience représente sa liberté
Le jour se réveille
Une nuage funeste chasse le soleil
Cachant ses merveilles
Une blessure marque la planète qui s'éveille
Au fond d'une bouteille
Un liquide rappel la mort qui someille
En état de veille
La nature ne sera plus jamais pareille
SisYphe est condamné à rouler son rocher
Sa conscience représente sa liberté
Une étrange vision
Un enfant est laissé à l'abandon
Le rêve comme évasion
La faim n'est plus qu'une lointainte sensation
Dans ses yeux une passion
Un instinc qui dépasse de la raison
Au gré des saisons
Le temps viendra détruire ses illusion
Les conséquences de cette vision
Liberté, révolte et passion
Mènent une lutte a ma raison
Le non sens de l'existence
Une blessure qui éveille ma conscience
C'est l'absurde qui prend son sens
Les homme parfois immonde
En moi-meme les questions abonde
Face au silence du monde
Prisonnier d'un mauvaise sort
Sisyphe en vain attend la mort
Mais le rocher roule encore