Clin d’oeil

[Couplet 1]

Une âme dans le ciel un ange de plus emporté
Toujours difficile à supporter
Je ne pensai pas avoir autant de larmes en réserve, tristesse des autres
J’en ressens la réverbe
Je m'entoure de mes proches, sensé me soutenir
Mais je sens mes pensées fracasser sur le mur des souvenirs
Ma vie un roman la mort efface les pages
Ma force un château d’carte plus sensible à chaque étage
J’vois une belle femme ché-ca derrière le sheitan
Se que j’suis cap’ d’faire pour un chèque moi même je ne sais pas
Bien sur, l’homme est faible on est peu a se l’avouer
Trop souvent bu la tasse (j'ai) toujours pas trouvé la bouée
Je dois l’avouer, j’suis soulé et comprends moi mes souvenirs ont fini sous les décombres
Le corps humain est bizarre du mal à voir ou j'ai le plus mal
J’ai zappé mon bum-al j’passe mon temps sur mon plumard
Un remix de souvenir de remords qui m’estomaque
Je perds mon calme j’m’énerve pour rien qu’est ce qui y a toi qu’est tu matte!
Si si man, il y a des absences qui font très mal
T’es game over en 1 crédit ce n’est pas le monde Rayman
Et je reste al de la buée sur mes ray ban
Se que j’vois me fais mal j’préférerai la vision de Ray Charles
Je ressens une gène comme une écharde
Alors je m’échappe
J’me sens gué-lar
Et ma tristesse se décharge, et chaque (chaque) pensées
Chaque flash back, me fait mal

[Refrain]

J’ai ce gout d’eau salées dans la bouche, rien ne l’enlève, le morale sur la touche (et) rien ne l’apaise
On prend à la légère la mort et sa sentence, et on est surpris par les conséquences
J’ai ce gout d’eau salées dans la bouche, rien ne l’enlève, le morale sur la touche (et) rien ne l’apaise
Han, et faut dire que c’est temps- ci, la faucheuse a du taf et use bien de sa faucille

[Couplet 2]

J’entends les cris de centaine de gens pleurant
Un proche qui a élue domicile sous des chrysanthèmes
J’écris sans thème ou avec peu importe
J’écris le cœur sous cellule de crise j’entame
Un deuil mais je sers a rien comme un pays sans terre
Comme une ancienne télé sans prise antenne
J’suis triste j’en perds mes moyen
Quand pour la première fois de ta vie de famille tu vois en pleure le doyen
Seb, plus j'y pense plus ma tristesse empire
T’auras même pas connu ta fille elle va grandir sans père
Et grand mère t’es parti si vite (han)
La mort s’en fout bien de respecter sa part de civisme
J’ai vu le visage de cette femme terne
Ma compassion est grande comme le front de Stéphane Bern
J’ai lu selon les écrit que l’on se reverra c’est vrai
Et que ma peine s’assourdira quand ce rêve aura sevré
Parait qu’on se reverra c’est vrai
Et que ma peine s’assourdira
Quand se rêve aura sevré

[Refrain]

[Couplet 3]

Je suis sceptique envers les livres sacrés que dieux me pardonne
Je doute en tout ce qui a été touché par la main de l’homme
Je crois qu’on ne se fera jamais à cette étrange certitude
Qu’on meure de façon diverse il y a pas que le cancer qui tue
D’une balle dans la vessie, d’une lame dans la té-ci, d’un drame dans ta caisse
Une flaque sous ton v6, un drap sur ton plexus la faucheuse est indécis
Tu trompe si tu te crois invincible pauvre imbécile
Tous du plus dur au plus docile
On fleurte tous un jour ou l’autre avec la faucille
Tu t’obstine, moi je m'égosille, à rendre plausible ma cause car un jour, la faucille, peut s’introduire
Comme une toxine, d’une paralysie du coxiss, c’est possible ou de la balle qu’un Glock signe
Grossiste, en larme le diable taf et ne loupe pas une occase
Trop tard t’es rentré dans la danse et il a ton âme comme otage

[Refrain]