A respirer sans cesse
Cette odeur sans sentiments
Le bonheur s'écrit sans S
Quant au malheur avec 100
La vie pourrait être plus jolie
Mais j'gratte jours et nuits
Corne sur l'index
Et j't'avoue que j'reste perplexe
De toute cette presse
Qui face à nos textes
S'empresse de les saigner
A coup de sangsue
Jusqu'à les censurer
Ils nous oppressent comme dans une SPA
Nous tiennent en laisse
Et rien ne sert de pa-
Rler, a leur yeux t'es juste entrain d'aboyer
Mais surtout va pas te noyer
Dans le désespoir, a boire tard
Jusqu'a croire que rien ne changera, nan
Que tu sois debout, a genoux ou a terre
Leve la tête et sois fiere
De sortir de cette misère
Qui cache en vain derriere discours et ministère