Stan Courtois grandit à Saint-Fargeau Ponthierry.
À 10 ans, il manifeste déjà l'envie de “mettre des disques pour faire danser les gens”. Déterminé, ça ne lui prendra pas tellement de temps avant de réaliser son rêve.
En effet, un an après, il demande à un ami de le présenter au directeur de Mix FM (une des premières radios à embaucher des DJs en 24/24).
Le Directeur le trouve beaucoup trop jeune, mais cède lorsque l’un de ses DJs part en vacances.
C'est donc ici que la carrière de Stan Courtois débute officiellement, à 11 ans ½.
Il mixe une fois par semaine de 21h à 22h.
Il bosse là-bas 4 ans et voit naître des musiques qu’il trouve avant-gardistes : la House, l’Acid Jazz, et l’arrivée en parallèle du Hip Hop.
Stan passe toute sa jeunesse à organiser des soirées privées, dans sa région, puis rapidement quasi toutes les soirées étudiantes à Paris, écoles de commerce, fac de Droit, Sorbonne, même HEC et l’ENA. Bien que trop jeune pour les clubs, il anime déjà des soirées à 5000 personnes.
Son premier club arrive enfin en 1992.
Il part vivre 1 an à Genève mixer au Petit Palace.
Il y fait ses débuts comme producteur/remixeur.
Un soir il trouve un carton plein de 45 tours dont celui d’un générique de série pour enfants très connu. Il le passe suivi d’un morceau électro : la foule devient folle et lui demande chaque soir en boîte de jouer son remix. Il contacte le producteur de la chanson pour sortir ce remix ; celui-ci ne le rappelle jamais, mais quelques mois plus tard, Stan trouve ce morceau dans un magasin de disques et apprend qu’il a vendu 1 million d’exemplaires : premier coup dur mais premier gros succès.
Il se lance alors dans la production, apprenant tous les détails des contrats, des royalties…
Dès lors, il ne fera qu'accumuler les succès.
En 1995, le DJ New Yorkais Larry Pena (avec qui il avait joué à Paris) le fera jouer à China Club et au System (club le plus à la mode à l’époque). A partir de là, il mixera une fois par mois, collectionnant les soirée privées dans la mode ou dans l’art.
Durant ce parcours, il sera amené à travailler sur les deux premiers albums studios du groupe nantais Tragédie, qui connaîtront un énorme succès : “Tragédie” (2003), puis “A Fleur de Peau” (2004).
Stan est également connu pour ses années « St. Tropez » où il booke tous les protagonistes de la French Touch (Martin Solveig, Claude Monnet, DJ Gregory ect..) et sort un nombre impressionnant de tubes.
Il signe en 2010 avec Kontor, le plus gros label de Dance/Electro en Europe. Cette signature s’est faite grâce au morceau “Malosax” et au remix de “Don’t Stop Believin”, ayant cartonnés.
Stan vit désormais à New York à peu près 6 mois l’année et rentre le reste du temps se ressourcer en République Dominicaine, le pays de sa femme. Il y vit avec son fils Kevin qui, du haut de ses 27 ans, semble bien parti pour devenir DJ et remixeur !
Stan joue régulièrement à la Bagatelle à New York et dans les grands clubs du monde entier. Il est aussi sur Sirius radio tous les dimanches de minuit à 2h.