L’arbre généa-musique d’ISMAËL METIS (ex-« MC Metis ») est celui des artistes à plume. Sa branche s’appelle rap, elle a les couleurs du métro de New York dans les 80s, le rouge brique de son Nord natal, et les feuilles sur lesquelles on écrit vers-espoirs et colères noires. Sur son écorce, on peut lire une dizaine d’années de rap, de rencontres, de poings en l’air, une mixtape (ALTER MC, 2011), un album (MA QUÊTE, 2012) et surtout beaucoup de concerts.

PERMIS DE DÉCONSTRUIRE, le nouvel opus, veut piquer, caresser, faire bouger la tête et ce qu'il y a dedans. Crier en souriant. Déconstruire ? Les fondements d'une société oppressive, libérale, individualiste. Déconstruire ? La manière de faire un album de rap : zéro sample, une contrebasse, un clavier, des percussions et la créativité de MALIK BERKI pour orchestrer le tout. Déconstruire ? Les oppositions binaires type “rap hardcore ou conscient”, “trap ou boom bap”.
ISMAËL METIS, c’est entrée-plat-dessert.
Fond, forme, et flow.