Graeme Allwright
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Graeme Allwright
Graeme Allwright
Graeme Allwright
Jeanne, les flammes l'ont suivie
Quand elle chevauchait dans la nuit
Pas de lune pour l'éclairer
Ni personne pour la guider
Je suis si lasse de la guerre
J'ai tant envie des travaux de naguère
D'une longue robe de mariée
Pour habiller mon appétit grossier
Ah, quel plaisir de te l'entendre dire
Je te guettais avec tant d'ardeur
Tu sais bien que je désire
Jeanne, ta solitude, ta froideur
Et qui es-tu demanda t'elle
À cette voix dans la fumée
Je suis le feu, voyons, ma belle
Et ton orgueil de glace me fait rêver
Alors, feu, tiédis ton corps
Je te donne le mien, sois fort
Sur ces mots, Jeanne s'est lancée
Pour l'épouser à jamais
Le cœur de braise avait gardé
Ta place, Jeanne, de mariée
Et la noce fut couronnée
De la robe tout noire et brûlée
Le cœur de braise avait gardé
Ta place, Jeanne, de mariée
Elle a compris, c'était son lot
Que pour qu'il brille, elle devait être fagot
J'ai vu ses cris, vu sa douleur
J'ai vu la gloire dans ses pleurs
Je ne sais comment peuvent s'allier
Tant de lumière, tant de cruauté